Stand du vélo Smoothie
Présentation du vélo smoothie par le SMIRTOM de L'Aigle. Celui-ci avait pour but de faire prendre conscience au grand public qu'avec des fruits ou légumes abîmés nous pouvions faire des smoothies (Les smoothies ont été une découverte pour une majorité des élèves et surtout très appréciés). En Effet, ce n'est pas parce qu'ils sont moche ou un peu daté que nous devons nécessairement jetés les fruits et légumes à la poubelle. Nous avons aussi communiqué sur les applications anti-gaspi "Too Good To Go" ou "Phenix" qui proposent des paniers anti-gaspi à prix très réduit. Tous les fruits que nous avions sur notre stand provenaient de paniers anti-gaspi (Stand du marché, Les Eleveurs de la Charentonne, Verger Aiglon, Aux Panier D'Angélique et Lidl). Un grand merci à eux pour les paniers mis de côté et leur implication dans le projet.
Stand Autorecyclab
Nous avons fait intervenir un prestataire « M. Thiébaut FICHT » de Autorecyclab.
AutoRecycLAB est un atelier mobile et pratique de recyclage du plastique par soi-même, à l'aide de machines «Low tech» et à énergie humaine
(un vélo sur lequel un broyeur à bouchon est installé. Ensuite les bouchons broyés sont mis dans un moule choisi au préalable et pressé à la force des bras).
AutoRecycLAB pratique de la sensibilisation au recyclage du plastique, qui présente des techniques de recyclage du plastique (broyage, injection, moulage).
Il rend les participants (enfants, grand public) acteurs du processus de recyclage par le biais de machines manuelles qui leur permettent de fabriquer de A à Z un nouvel objet utile,
ludique ou décoratif, à partir de leurs « déchets » plastiques comme des bouchons en plastique de contenants.
Une animation pour sensibiliser concrètement et de façon ludique au recyclage et au «faire soi-même».
https://www.autorecyclab.fr/accueil
Objectif : Informer les habitants aux nouvelles consignes du tri des emballages ainsi que sensibilisés à la réduction des emballages avant l'achat.
Nous avons organisé un concours avec les réponses sur les panneaux ainsi qu'un sondage sur les nouvelles consignes du tri, 180 participants.
- Chaque participant a reçu un bon cadeau pour un sac à pain à la boutique M'Jolies Choses
- Chaque jour, tirage au sort pour des bons d'achat de 20€ ainsi qu'un lot de boîtes réutilisables et des sacs à vracs.
Bilan 4 jours de L'Aigle 2018
Smirtom du Pays de L’Aigle. De la poubelle jaune au centre de tri : la vie trépidante d’un emballage
Que deviennent nos emballages ? Pour le savoir, le Smirtom de L'Aigle a organisé, jeudi 4 avril 2019, une visite du centre de tri Valor Pôle 72, au Mans, pour une trentaine d'élus.
Au fur et à mesure de leur tri, les emballages sont envoyés sur un des 120 tapis qui cheminent dans tout le centre de tri (©Le Réveil noormand)
Bouteilles en plastique, barquettes en alu, boîtes de conserve, briques de lait, paquets de lessive… Depuis le 1er avril 2019, tous les emballages se trient. Consciencieusement (ou pas), vous les jetez dans les conteneurs jaunes que le Smirtom collecte régulièrement. Mais que deviennent-ils ensuite ?
Tri optique
Une fois par semaine, un camion du Smirtom (Syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères) de la région de L’Aigle part au Mans décharger tous ces emballages au centre de tri Valor Pôle 72. Situé sur une ancienne friche Renault de
L’usine fonctionne en 3×8, cinq jours par semaine, et trie les métaux, les papiers, les cartons et les plastiques, soit environ 90 % de ce que les gens mettent dans leurs poubelles. L’essentiel du tri se fait de façon automatique par tri optique, les emballages étant d’abord séparés par grande catégorie (les corps creux – emballages en carton, et les corps plats – bouteilles et flaconnages) puis par grande famille de matériaux (métaux, plastiques, papiers, cartons) puis par matériau (acier, aluminium, plastique PET, PEHD, PVC…). Les plastiques – il en existe cinq grandes familles – sont analysés par des caméras à infrarouges.
Les plastiques sont triés par caméra à infrarouges (©Le Réveil normand)
2 km de tapis roulant
Au fur et à mesure de ce processus, les emballages tombent sur un des 120 tapis roulant de l’usine qui cheminent sur une longueur de
Une ultime vérification visuelle et manuelle est effectuée par une cinquantaine de salariés dont un tiers environ est envoyé par une association de réinsertion Envie 72 avec laquelle Valor Pôle
Dans un monde idéal, tout serait trié. Dans la réalité, il existe de nombreux refus de tri, de l’ordre de 15 % au centre Valor Pôle 72, soit pour cause d’erreur de tri des habitants, soit parce que l’usine n’est pas encore en capacité de les revaloriser, soit parce que Citéo, l’éco-organisme qui gère le tri en France, n’a pas donné son accord.
Taux de refus en hausse
« Les barquettes en polystyrène, ici, c’est un refus mais on les prend pour ne pas perturber les gens avec des consignes de tri qui changent sans arrêt », explique à juste titre Jean-Michel Briant, responsable des caractérisations, espérant qu’une solution pérenne sera rapidement trouvée.
« Le plus grave, c’est qu’on constate, depuis quatre à cinq mois, une dégradation des taux de refus de toutes les collectivités », pointe Régis Aubier.
On récupère de plus en plus, en gros volumes, des choses qui n’ont rien à voir avec le tri »
Il cite des couettes, des tuyaux d’aspirateur, des couches… « On a un vrai problème qui est en train de naître », s’inquiète-t-il, se demandant même si on peut voir une corrélation entre le vent de révolte qui souffle sur la France depuis quelques mois et ce problème de tri.
Caractérisation des emballages
Le taux de refus du Smirtom se situe en moyenne autour de 25 %, ce qui est plutôt élevé, mais le syndicat a bon espoir de le réduire à 10 % environ grâce à l’extension des consignes de tri. Ce taux n’est pas déterminé au doigt mouillé, il s’établit suite à des contrôles réalisés 18 fois par an, lors des séances de caractérisation des emballages. « On retrouve beaucoup trop de verre, et ce n’est pas normal », constate Laurent Dutertre, en charge de cette caractérisation pour le Smirtom. « On retrouve aussi des objets en fer ou en plastique comme des jouets ou des arrosoirs, jetés par des gens de bonne foi. » Le problème est que ce ne sont pas des emballages et qu’ils font partie des refus de tri.
Ultime vérification manuelle avant compactage : il faut avoir le rythme (©Le Réveil normand)
La galère des imbriqués
A ce phénomène vient se greffer celui des « imbriqués », c’est-à-dire les emballages que l’on met les uns dans les autres. Quand encore il s’agit du même type d’emballage comme trois pots de yaourt, ça passe, même si ce n’est pas conseillé mais le pire, c’est le pot de yaourt (plastique) dans une boîte de conserve (fer). Soit la machine détectera le problème et cela partira en refus, soit elle détectera uniquement le fer qui partira alors dans le circuit de revalorisation (mais toujours avec le pot en plastique) et dans ce cas, au final, le lot sera refusé par l’entreprise de valorisation. Valor Pôle 72 peut même écoper de pénalités. Avec un taux d’imbriqués de 15 %, le problème n’est pas neutre.
Vers plus de qualité
Or, depuis que le marché chinois, qui représentait 70 % des matériaux recyclés, s’est fermé, il faut trouver de nouveaux acheteurs prêts à valoriser tous ces emballages. « On constate une exigence de qualité supérieure », précise Régis Aubier. Il leur faut donc trier toujours plus finement les différents matériaux.
À nous aussi, simples particuliers, de poursuivre nos efforts en ce sens. La planète ne pourra que mieux s’en porter. Mais il est vrai que tout est loin d’être aussi simple pour le consommateur noyé au milieu de ses emballages et des consignes de tri.
Paprec : le plastique, c’est fantastique
Chez Paprec, une partie des élus présents lors de la visite écoutent les explications données par Cédric Deluca, le directeur du site de La Neuve-Lyre (©Le Réveil normand)
Après la visite de Valor Pôle 72 le matin, le groupe a pris la direction de La Neuve-Lyre où est implantée une des 210 usines du groupe Paprec.
Avec 8 500 salariés et 1,5 milliard d’euros de CA, ce groupe familial, créé il y a 25 ans, s’est spécialisé dans le recyclage, d’abord du papier et du carton, puis au fil du temps, dans d’autres matériaux (bois, plastique, déchets industriels dangereux, déchets de chantiers…). Soit 12 milliards de tonnes de déchets recyclés chaque année dans des sites du groupe. Une jolie montagne.
Le site de La Neuve-Lyre, dirigé par Cédric Deluca, est spécialisé dans le recyclage des plastiques de toutes sortes. Après traitement, ceux-ci sont transformés en granulés qui servent à la fabrication de film plastique pour sacs de caisse, bacs à poubelle, mobilier de jardin, critériums, stylos ou porte-mines, etc., selon le cahier des charges de chacun de leurs clients.
Maîtriser l’entrant
« Notre crainte et notre plus grande difficulté, c’est de ne pas mélanger les plastiques », confie Cédric Deluca. En effet, ce ne sont pas les mêmes molécules qui servent à fabriquer des films plastiques ou du mobilier de jardin. « Notre métier, c’est de maîtriser l’entrant pour faire de la qualité. » Le métier du recyclage, encore très récent, est en constante évolution. Le métier évolue, la technologie évolue, la législation évolue. Il faut s’adapter en permanence. »
Décidément, l’avenir est au recyclage. Sans cette transformation écologique, ce serait la galère assurée.
Sorti élus 2016
Toujours dans le cadre du festival, le désormais traditionnel " concours de collecte" a concerné la collecte du verre.
Il s'agissait cette année de parrainner un conteneur de tri du territoire à proximité des écoles.
Il a eu lieu du 5 novembre au 14 décembre 2018.
Il fallait alors sensibiliser les familles et les habitants à déposer leurs emballages en verre dans le conteneur parrainé.
En 2018, 8 établissement et 877 élèves se sont mobilisés.
Le premier prix pour l’école de Glos la Ferriere 300 € d’équipement sportif.
Le deuxième prix pour l’école de Irai 150 € d’équipement sportif.
Les autres écoles ont reçus un sac cabas avec les consignes du tri.
Concours de collecte de chaussures 2017
Le Festivaal "Le Dédé fai son ciné" à L'Aigle, ordanisé par l'association des Hommes Fourmillent.
A cette ocasion ce sont 725 visiteurs, dont 350 scolaires, qui ont été sensibilisés au tri du verre.